Travailler de manière vertueuse, voici vraiment mon idéal. C’est également l’idéal de nombreux entrepreneurs aujourd’hui au lendemain d’une crise sanitaire mondiale, d’une crise énergétique en cours et d’une société en quête de sens. Pour “faire ma part” à l’instar d’un colibri, j’ai décidé depuis 2020 à 2024 de rejoindre les 6000 entreprises et associations membres de “1% pour la planète” en consacrant ma participation au Tetra libre (Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage des pays de Savoie ). À quelques jours d’une nouvelle année, peut-être que quelques explications pourraient vous donner envie de passer le pas.
Les enjeux écologiques ne sont plus une chimère depuis bien longtemps, mais ils sont surtout aujourd’hui une vraie préoccupation dans la société civile. Si l’on interroge les français, 80% des personnes interrogées pensent qu’ils sont causés par les activités humaines, selon l’Agence de la transition écologique (ADEME).
Résoudre l’équation production de valeur et préservation de la planète
Pour résoudre l’équation complexe de travailler, de produire, tout en préservant ou sauvegardant l’environnement, Yvon Chouinard a décidé d’agir. Fondateur de l’entreprise Patagonia en 1973 à Ventura, en Californie, l’homme est avant tout grimpeur et alpiniste, avant de devenir entrepreneur et milliardaire. Son besoin ? Du matériel durable pour s’adonner à sa passion pour la montagne. Yvon Chouinard décide donc de fabriquer des produits de grande qualité pour qu’ils durent le temps d’une vie.
Dès la création de son entreprise, il reverse chaque année 1% de son chiffre d’affaires à des ONG environnementales, choisit scrupuleusement ses matières premières et, toujours dans l’objectif de réduire son impact environnemental, sa marque incite les clients à réparer au lieu de racheter du neuf. Devenu milliardaire, il crée en 2002 “1% pour la planète”, afin que d’autres entrepreneurs lui emboîtent le pas et reversent à leur tour 1% de leur chiffre d’affaires en faveur d’associations préservant l’environnement.
En septembre dernier, Yvons Chouinard a passé un cap en versant toute sa fortune au soutien de la cause environnementale. Avec l’aval de sa femme et de ses deux enfants, il a en effet transféré 100% des parts de la famille à un trust, chargé de s’assurer que leurs valeurs seront respectées ainsi qu’à une association de lutte contre la crise environnementale et la protection de la nature. Tous les profits leur sont reversés.
Dupliquer au niveau local
C’est en suivant cet exemple qu’à mon tour j’ai souhaité participer au mouvement, en adhérant au 1% pour la planète dans un premier temps à compter de 2020, mais également en versant 1% de mon chiffre d’affaires à une seule association chambérienne, le Tétras Libre, qui prend soin des animaux issus de la faune et de la flore locale. Ce faisant, j’apporte un sens supplémentaire à mon travail, qui met sur mon chemin de plus en plus de personnes partageant les mêmes valeurs vertueuses que celles auxquelles j’aspire. Ma participation à ce programme s’est arreté en 2024 (date à laquelle j’ai déménagé de France).
C’est ainsi que je travaille de plus en plus avec des personnes dont les activités sont tournées vers l’humain, telles que des sophrologues par exemple ou d’autres aux portées plus holistiques. Au gré de ces rencontres, je ressens de plus en plus le plaisir de considérer l’argent comme une énergie qui sert à la préservation de l’écosystème planétaire.
Avec Mathieu, de l’entreprise Wings Events, Marjolaine de Mégapixalles et My Little Cabane, nous participons ainsi à la circulation de cette énergie “argent”. Nous avons même eu la chance de visiter l’association “le tétras libre”, ce qui est assez exceptionnel, compte tenu du besoin de calme et de tranquillité que nécessitent les soins aux animaux non apprivoisés.
En nous positionnant de cette manière, nous apportons notre contribution à la préservation de la planète à l’échelle ultra-locale, mais ne fait-on pas partie d’un monde, quelle que soit la forme de notre engagement ? A qui le tour ?